Armando – Bana
La Morna cap-verdienne, c’est ce style de musique. Cesaria Evoria chantait aussi la morna.
Elle était connue pour son titre « Sodade », qui veut dire nostalgie avec une pointe de tristesse.
On chantait la Morna lors de la « partida » le départ.
Parce que la diaspora cap-verdienne est supérieure, en nombre, à la population qui réside sur l’île. 700 000 capverdiens vivent de par le monde, et 500 000 sont répartis sur les 10 îles que composent l’archipel du Cap-Vert.
Le plus connu de la diaspora cap-verdienne, c’est qui ? Patrick Vieira bien sûr !
Son a Lumumba – Carlos Puebla Y Su Tradicionales
C’est le chanteur de la Révolution cubaine. Il soutient et s’engage au côté de Fidel Castro lors de la révolution de 1959.
Révolution qui voit s’affronter d’un côté la dictature de Batista et de l’autre le Leader Maximo et consorts.
Une petite précision sur ce cher Batista.
Il est né en 1901, à Banes, petit village situé à l’opposé de La Havane sur l’île de Cuba.
Il fait une carrière de militaire, jusqu’à devenir chef des armées au début des années 30. Il renverse une première fois le gouvernement en 1934 pour instaurer un régime pro-américain, de là vont s’en suivre des années compliquées, les grèves sont sévèrement puni, des opposant politiques assassinés... Et puis, avec la fin des années 30, s’ouvre un nouvel horizon à Cuba. Batista va introduire une constitution basée sur celle des États-Unis et, il va organiser des élections.
Le 14 juillet 1940, il est élu président de la république de Cuba en étant le candidat d'une coalition hétéroclite mêlant sociaux-démocrates, conservateurs et parti communiste cubain. Un truc démocratique quoi. Y a deux autres candidats face à lui et il gagne.
De 1940, à 1944. Un président quasi-modèle ; bon il se trouve qu’il est très sympa avec les américains mais il est on ne peut plus démocratique pour l’époque.
D’ailleurs en 1944, tout le monde salue l’œuvre de Batista : les communistes, les travaillistes, Pablo Neruda « grandes affection », « homme d’État démocratique et progressiste » , « capitaine des îles » et « homme du peuple »
En 1944, il ne se représente pas parce que c’est interdit, et son successeur est battu. Batista se casse vivre en Floride, durant ce temps il est sénateur.
Il va passer 4 ans en Floride.
En 52, il se représente à la présidentielle, et les sondages le donnent pas du tout favoris. Alors qu’est-ce qu’il se passe ? Et bien on se tourne vers les anciens amis, et les anciens amis vous aident.
La CIA organise des actions de déstabilisations politiques dans l'ile afin d'instaurer un climat propice à un coup d’État. Celui-ci a lieu le 10 mars 1952, soutenu par une frange de l'armée à laquelle Batista promet des augmentations salariales.
A partir de là, c’est le bordel commence.
Il fait quintupler le salaire présidentiel, suspend la constitution, rétablit la peine de mort, interdit le droit de grève, et crée un « Bureau de répression des activités communistes » pour consolider l'autorité de son régime.
A partir de 1954 et jusqu’en 1959, Cuba est plongée dans une guerre opposant les deux axes de la guerre froide
Mercedes – Simon Diaz (Venezuela)
L’histoire d’un mec qui a envie de s’acheter une bagnole et qui fait le tour de tous les concessionnaires et qui finit par s’acheter une fiat uno.
Non en vrai, c’est un mec qui mate la meuf de son pote qui est en train de se baigner à la rivière. Le gars est caché derrière un fourré, la nana ne le voit pas, et le gars il se dit, cette nana est trop bonne. Boh en fait il dit exactement « elle ressemble à une émeraude avec des fleurs de chupa-chups ». En fait le chupa-chups en Amérique du sud c’est une plante grimpante qui fait des jolies fleurs en forme de tube.
Bon bref, il est en train de mater la meuf de son pote et elle, elle ne le voit pas.
A moment donné, le gars, il voit non loin de la meuf, un crocodile, ou plutôt un caïman pour ceux qui savent faire la différence. Bon la meuf ne voit pas le caïman non plus. Qu’est c’qu’elle branle la meuf quoi ? Tout le monde la mate et elle, elle ne mate personne.
Bref, le gars, plutôt que de lui faire et psssst, gaffe t’as un caïman derrière toi, qu’est c’qu’il fait le gars ? Il se lève, et il va trouver son pote pour lui dire, « gars, fait gaffe, ta meuf, à l’heure à laquelle on se parle, elle est en galère, mais en vraie galère, pas juste des galères de meuf t’vois.
Donc là qu’est c’qu’ils font ? Ils té-saute sur le T-Max, deux coups d’gouache et ils sont à la rivière. Là, ils arrivent où y avait la feumeu normalement, mais la feumeu elle a disparu. Par contre le caïman lui il est là. Il est pépouze, sur le dos, allongé sur le la berge.
Le gars immédiatement il lui dit à son pote « condoléance frérot », il le prend dans ces bras et il lui dit c’est des choses qui arrivent, dorénavant tu peux compter sur moi poto.
Ça c’est exactement ce que raconte l’histoire ! Et j’ai collé hein !
Tagarigu Nanigui – Grupo Garifuna de Honduras (Honduras)
Les garifunas, c’est un peuple des caraïbes, issu du métissage des africains et des indiens autochtones qu’étaient les Caribes et les Arawaks.
Ils vivaient sous tutelle française et anglaise.
En 1795, poussée par la révolution française, la présence de Victor Hugo en Guadeloupe à cette époque, et la naissance de la piraterie aux Antilles, les Garifunas se révoltent contre le pouvoir anglais.
La guerre dure quand-même dix-huit mois, jusqu’en juin 1796.
Les Garifunas sont vaincus, et déporté par les anglais sur une toutes petite île d’un peu moins de 1000m de long pour 500 de large que l’on nomme Baliceaux. 5 000 Garifunas furent embarqués dans huit navires pour rejoindre Baliceaux, dans les Grenadines.
En avril 1797, moins d’un an après leur déportation, il ne reste que 2 026 hommes, femmes et enfants, que l’on va désormais déplacer sur l'île de Roatán, en face des côtes du Honduras.
Plus tard, ils quittèrent l'île, trop petite, pour s'installer sur le continent. Ils fondèrent plusieurs villages, comme Livingston en 1806 sur la côte atlantique du Guatemala.