Taxi Brousse

Taxi Brousse

Une excursion dans le temps et dans l’espace à la découverte de la musique Afro-Caribéenne.

Mouvement UP

Une excursion dans le temps et dans l’espace à la découverte de la musique Afro-Caribéenne. La musique africaine a influencé largement la création musicale. Il en est de même des Antilles et des Caraïbes dans leur globalité. Vous écoutez certains chants folkloriques d’Afrique du Sud (début du XXème) et vous pouvez entendre le ska jamaïcain (1950). Faites le même exercice pour une Cumbia colombienne, j’y entends l’afro-beat des années 50. Le merengue angolais, la rumba congolaise… la musique voyage et crée des liens! Tous les morceaux que l’on passe ici sont liés : la musique c’est le lien, mais pas qu’un lien culturel, un lien bien plus large, le lien de ceux qui l’aiment et qui l’écoutent, et de ceux qui la dansent. Bonsoir, je m’appelle Patrice Rivet et vous écoutez Taxi Brousse.

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Episode 15

Tu connais le Cameroun ?
Non ? Bah ça tombe bien on a glissé quelques morceaux pour te faire connaître un peu mieux.
Tu veux écouter ? Bah dis, tu veux écouter oui ou non ? Bon bah voilà.
Alors on commence d’entrée de jeu et on décolle pour Douala, on va à la capitale directe !
Vous êtes chaud ? Allé on embarque.

Cameroun Airline – Ekambi Brillant (Cameroun)
On le surnomme « Mot'a Muenya », qui veut dire « l’homme important »
Alors l’album s’appelle Meilleurs Makossa, mais je dois dire que sur ce titre on est à des années lumières du Makossa camerounais.
T’as remarqué on dirait de la country afro. Tu verrais la pochette de l’album... grosse pattes et chapeau de cowboy... si si j’vous jure ! Eddy Mitchel du Camerouns

Sentado na Pracinha – Américo Brito (Cap-Vert)
Quel beau pays le Cap-Vert ! Des îles du bout du monde perdu au milieu de l’Atlantique.
« Sentado na pracinha », ça veut dire « assis sur la petite place », et c’est un peu ça qu’on aime dans ce pays, cette douceur de vivre, le temps qui s’arrête... le soleil, le vent, la mer qui rythment le temps, simplement, et les notes de la musique « crioula » qui nous berce.

Resurrection Los – Los Camaroes (Cameroun)
Ce grand pays qu’est le Cameroun, coincé entre le Nigeria et le Congo, deux pays bouillonnants, musicalement !
Sur ce titre on retrouve des sonorités de soukous congolais d’ailleurs.

Table Ronde – Grand Kallé et l’African Jazz (Congo)
Le Grand Kallé et l’African Jazz. On en a parlé dans les émissions précédentes.
Fondé par Joseph Kabasele Tshamala, connu sous le nom du Grand Kallé.
Beaucoup de grands noms de la musique congolaise son passé par ce groupe ! Un des premiers groupes professionnels de ce pays, qui lui vaudra d’ailleurs d’être invité à chanter lors de la table ronde belgo-congolaise, qui a abouti sur une projection de l'avenir du Congo belge dont la date de l'indépendance du futur État, et c’est à cette occasion donc que le groupe a écrit ce morceau.

Vaparidzi Vawanda – The Green Arrows (Zimbabwe)
Le Zimbabwe, « le joyau de l’Afrique » comme il était surnommé autrefois.
Aujourd’hui un des pays les plus pauvres du monde, mais c’est sans compter la richesse de sa musique.
C’est un album des années 70 réédité dans les années 2000 par Analog Africa.
Et c’est au début des années 80 qu’arrive au pouvoir comme premier ministre le tristement célèbre Robert Mugabe qui plongera le pays dans une sombre dictature socialiste qui durera tout le temps de son « mandat » de 30 ans et qui ne trouvera une fin qu’en 2017 après une longue période de protestation de la population et de l’armée.

Sabor a Caña – Los Orientales de Paramonga (Pérou)
Vous la reconnaissez ? Mais oui, c’est elle !
La Cumbia psicadelica du Pérou, qui descend au galop des Andes, à dos d’âne, avec ses rythmes distordus et chaloupés.

Las Cosas del Corazón – Cristina Maica & Reyna Lucero (Venezuela)
La musique que l’on appelle « llanera », la musique des plaines, que l’on joue dans cette région éloignée de la côte, entre Colombie et Venezuela.
Une région agricole, où vivent de vieilles familles, généralement implanté dans la région depuis plusieurs générations, dans de très grandes fermes...
Et justement Reyna Lucero est surnomée « la Reine de la musique créole ». C’est un peu de ça, dont son gardien aussi les fermiers de cette région, c’est de l’héritage de culture « criolla », restée étonnement intacte parce que loin du cosmopolitisme des grandes villes et de la côte.

Mininga Meyong Mese – Nkodo Si Tony (Cameroun)
« La poule ne chante pas devant les coqs » dit un proverbe Beti, peuple d’Afrique Centrale.
Et c’est pour contourner cet interdit que les femmes Beti organisaient des rassemblement festifs le soir au clair de lune, après les travaux champêtres ou encore sur le chemin de retour du marché après avoir vendu leurs produits et fait des achats. Elles formaient un cercle dans lequel chacune d'entre elles entrait pour exprimer ses peines, ses frustrations, ses déceptions, ses mécontentements. Et ce, tout en chantant (paroles imagées et allégoriques), en frappant les mains, sous les acclamations des autres femmes du cercle reprenant en chœur le refrain, en claquant les mains et en trépignant.
C’est comme ça qu’est ne le Bikutsi, le genre de musique que l’on écoute.

Chinese Cricket Match – Dictator (Trinidad et Tobago)
C’est quoi ça ? Hein ? Tu reconnais ? Mais oui c’est ta musique préférée ! Du Calypso.
Y a un truc cocasse avec le Calypso c’est que 80% des artistes ont trouvé judicieux de s’affubler de petits noms tous doux comme « Dictator », « Atilla le Hun », « The Executor », « Lord Invader », « The Mighty Terror »... Alors qu’ils font des petits sons tous doux ! Naaaaan ! Ça c’est c’que tu crois c’est pour tromper l’ennemi colonialiste de l’époque qui écoutait la musique et devait sans doute se dire alors qu’il ne bitait pas un mot puisqu’il chantait en créole, « c’est bon, en entendant la niaiserie de ce son, ils doivent sans doute raconter des banalités ». Et non ! Justement ! Les paroles, elles, étaient bel et bien aiguisées, et critiquaient généralement le pouvoir colonial de l’époque.

Miri Magnin – Keletigui et ses Tambourinis (Guinée Conakry)
« L’orchestre Keletigui et ses Tambourinis », orchestre nationale de la République de Guinée messieurs dames, ce n’est pas rien !
Et ça joue du Mbalax, ce style de musique qui vient du Sénégal voisin. D’ailleurs si on ne connaissait pas on pourrait confondre presque et se dire que ça vient de Dakar plutôt que de Conakry.
Moi j’aimerais bien que mon orchestre national joue du Mbalax de temps en temps aussi.

Dawsi (Instru.) – Baba Bhy-Gao (Centrafrique)
La musique centrafricaine est devenue de plus en plus rare ! L’industrie musicale du pays n’investit plus un kopek sur les artistes comme à une époque dû à la pauvreté de la population qui n’arrive plus à acheter
On importe de la musique des pays limitrophes comme le Cameroun ou la RDC et on n’injecte de l’argent que dans les gros groupes centrafricains qui assurent de grosses entrées.

Donkey Calypso – E.T. Mensah & The Tempos (Trinidad et Tobago)
Ça c’est un calypso beaucoup moins « street » que celui qu’on a entendu avant. Ici c’est formation sérieuse. D’ailleurs, toi qui t’y connais, tu n’trouves pas que ça tend plutôt à la Rumba ?

Je Vais à Yaoundé – André-Marie Tala (Cameroun)
Le Maxime Le Foxterrier camerounais, néanmoins souvent comparé à Stevie Wonder, du fait de leur handicap commun, la cécité.
Complètement rock André-Marie! Le titre date de 1985.

Maloya Ton Tisane – Michou (île de la Réunion)
Une version soul du séga, qui casse le rythme et ralenti nettement le tempo. C’est intéressant !
Suivant les uns, on est dans un rythme ternaire, d’autres parlent de binaire. Mais objectivement, il n'y a pas une énorme différence la plupart du temps entre séga et maloya : même rythme, même langue. La plus grosse différenciation est que d'un côté vous avez une musique avec uniquement des percussions et de l'autre avec des instruments européens.

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Episode 14

Je viens de recevoir un courrier de l’ONU, qui m’est personnellement adressé, qui dit « Monsieur, j’ai l’honneur de vous informer que vous avez été nommé ambassadeur-ambianceur pour l’humanité, catégorie poid-lourd.
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Bien je pense qu’une nouvelle ère commence pour nous. Notre grandeur a enfin été reconnu les amis.
Mais nous restons simples, nous restons humbles...
On va donc continuer sereinement à débiter du bon son et à s’aventurer sur les chemins de la cadence chaloupée !

Fatimita – Urbano de Castro (Angola)
Rebita d’Angola, encore et toujours !
C’est après de longues années de guérilla contre le Portugal, que l’Angola accèdera enfin à son indépendance.
Ce sera d’ailleurs le dernier pays à se libérer d’une puissance coloniale occidentale, c’était le 11 novembre 1975.
Naîtra alors la République Populaire d’Angola, un état communiste qui ne sera pas accepté par toute la population.
Et c’est sur fond de guerre froide et de ressources minières en abondance que s’en suivront 25 ans de guerre civile.

El Manicero Se Va – Afro Festival led by Fantastic Tchico Tchicaya (Congo)
Le grand-père du « Fantastic » Tchico Tchicaya, s’appelait Tchicay' Tchi-tchi et habitait Diosso sur la route menant aux gorges éponymes, les gorges de Diosso, sur les sites des « Boung Mogno », qui se traduit en langue vili, une des 400 langues bantoues parlé en Afrique, par « perte de la vie si jamais tu tombais dans les gorges », ou plus communément appelé « Mboti Kandu », c’est à dire « le bien est une question d'éthique et de principe ».

Mi Cumbia – Anibal Velasquez y su Conjunto (Colombie)
En Colombie il l’appelle « le Barbare de l’accordéon » !
Et c’est vrai qu’a bien écouté il a l’air plutôt balaise.

Tchakoulaté – Hamad Kalkaba and The Golden Sounds (Cameroun)
Je ne sais pas vous, mais moi ce morceau je le trouve absolument somptueux !
Et je dois remercier Analog Africa, et plus particulièrement Sammy Ben Redjeb, pour une nouvelle fois m’offrir un orgasme auditif.
Attend, je fini de m’essuyer les oreilles...
Et je n’dis pas ça parce que pendant tout le morceau on croirait entendre « éjakoulaté »...
Je n’vais pas rentrer dans une étude de musico parce qu’on est entre nous et on s’en fout, mais bordel...
Le Colonel Hamad Kalkaba Malboum est désormais un officier supérieur de l’armée à la retraite.
Oui c’est lorsqu’il était à l’armée qu’il a enregistré cet album de ouf !
Si c’est ça l’armée, faite la guerre, on fera l’amour.

Agua de Clavelito – Johnny Pacheco & Hector Casanova (République Dominicaine)
Deux vieux copains ceux-là !
Ils se sont connus au début des années 70 à New-York, dans le club Happy Casino situé sur Prospect Avenue.
Tu connais ? Normal, le club a fermé depuis !
Johnny est dominicain alors que Hector, lui est cubain.
Tous les deux chantent. Johnny à la flûte et Hector aux percus !
Tu crois que tu vas pouvoir faire quelque chose de toutes ces informations que je te donne ?
Ah ! J’oubliais. Tu viens d’écouter deux des meilleurs artistes salseros qui soient !

Do Re Mi Fa Sol La Si Do – Taret Turgot (Guadeloupe)
Compilation issue du label Célini, le mythique label « Célini Disques »
Sur lequel ont été produit beaucoup beaucoup beaucoup de légendes de la musique créole.
Ce morceau donc, est extrait de la compilation « Les Maîtres du Gwo Ka » qui réunit Loyson, Germain Calixte, enfin tous les gran moun de ce style musical, hérité de la période esclavagiste, mais qui reste toujours bien ancré dans les racines et la culture créole.

Henrietta – Ali Chukwumah & His Peace Makers International (Nigeria)
Nigeria et Ghana, les deux voisins géants, forment à l’époque des 70’s, un gros pôle créatif musical dans cette région du Golfe de Guinée.
Ça commence avec le Highlife que les deux pays partagent, et de ce tronc commun il y aura diverses extensions comme l’Afrobeat de Fela Kuti par exemple...
Sur ce morceau on est déjà passé sur de l’Afrobeat.

Pépé Kalle – Wendo Kolosoy (Congo)
Il est beau ce morceau.
Wendo Kolosoy qui chante cette chanson pour son vieil ami, Jean-Baptiste Kabasele Yampanya wa ba Mulanga, dit Pépé Kallé, disparu quelques années auparavant, en 1998.
Wendo Kolosoy qui a eu la double, la triple vie même !
D‘abord comme boxeur professionnel, puis comme mécano sur les bateaux remontant le fleuve Congo, mais c’est comme chanteur qu’il restera dans l’histoire, puisque c’est l’un des créateurs de la rumba congolaise.
Vous vous souvenez de ce qu’on disait ? La Rumba qui est originellement une musique des caraïbes, qui est arrivée en Afrique vraisemblablement avec les marins qui traversaient l’Atlantique ?
Qui sait si ce n’est pas dans un port que le vieux Wendo a rencontré les rythmes cubains.

Servis Kabare – Baster (île de La Réunion)
Le Kabaré, à la Réunion, c’est la fête. Mais pas n’importe laquelle.
C’est la fête, c’est une cérémonie aux ancêtres et c’est une musique particulière : le maloya.
La tradition vient d’Afrique et de Madagascar, mais à la réunion, avec le mélange des cultures, le servis Kabaré réunionnais est influencé par le métissage, malgache, hindou, comorien, catholique...
C’est une cérémonie animiste dédiée aux esprits au cours de laquelle les vivants pouvaient converser avec leurs ancêtres en écoutant la musique et en entrant dans une sorte de trans.
C'est d'elle que relève tout ce qui a trait à la mort et au culte des morts dans ces familles métissées aux ascendances multiples

Mi Guajira – Eddie Palmieri (Porto Rico)
Pianiste né à New York, de parents portoricains d’origine Corse, et le monsieur nous joue un morceau de Salsa. C’est à n'y plus rien comprendre !
Il commence sa carrière en 1955, il a un peu plus d’une 40aine d’albums latinos et une 10aine de Grammy en guise de décoration militaire sur le buffet !
Autant te dire que si un jour tu comptes te mettre à la Salsa tu vas pas mal l’écouter...

Wendo Ti Mbia – Gatanga Boys Band (Kenya)
Au milieu des années 50 l’industrie de la musique se développe en Afrique et arrive au Kenya un tsunami musical en provenance du Congo.
Ça amène des rythmes nouveaux, des techniques différentes et évidement la Rumba congolaise et plus tard aussi le Soukous dont on entend les influences dans ce morceau.
« C'est sans espoir, la mutation s'amorce » comme dirait un certain Philippe Fragione aka Akénathon. Ce qui aura comme répercussion de modifier les styles déjà en place, et d’en crée des nouveaux.

Ochea Special – Paulson Kalu Afrikhanah and His Stars (Ghana)
En ré-écoutant ce morceau de 1971, j’ai reconnu le riff qui est reprit dans « Auntie Fatty » de The Busy Twist. Vous écouterez à l’occasion, c’est assez bien fait.

Saramaya – Habib Koité (Mali)
Rendez-vous le vendredi 18 octobre au New Morning à partir de 20h00 pour une soirée concert de Habib Koité.
Petit shoot de balafon et culture mandingue.
Plusieurs fois primé par RFI... ça se sent sur le son qu’on entend que ça va être bien de toute façon.
Allez-y vous ne vous tromperez pas!

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Episode 13

Salut mes p’tits chenapans !
Cette semaine encore on a remonté, de notre puit à bijoux, un beau seau, plein de petites merveilles rien que pour vous.
Hé oui ! On a les cheat-codes, c’est une source infinie.
Comme papy qui revient des champignons. Tu n’sais pas où il les a trouvé, toi t’as tourné pendant 3h, et lui il a rempli panier en osier !
Bah... mais il connaît les endroits lui!
Bah nous aussi ! Hé ouais mec, Huggy les bons tuyaux !
Cette semaine on accueille encore un petit nouveau, c’est la Dominique !
Vous êtes prêts ? Suivez-nous !

Regina – Abel Zenon (Guadeloupe)
Tu sens comment ça chaloupe mon « coco, crème à la vanille » ?
Abel Zenon, on drôle d’histoire pour ce saxophoniste. Une vie faite de quelques apparitions à la radio et surtout, avec son orchestre ils servaient d’instrumentiste au label Aux Ondes.
Ils ne faisaient que des accompagnements.
Une petite dizaine d’album tout de même qu’ils ont sorti entre le 60’s et 70’s, tout en fraîcheur, et dont les percussions respirent l’Afrique, et le piano La Havane. Cette petite merveille n’a pas échappé aux gens de Soundway qui l’ont inclue dans Tumbele, leur brillante compilation de la musique des Antilles françaises de la période 63 – 74

Reine Nyepou – Les Amazones de Guinée (Guinée-Conakry)
Un groupe fondé en 1961 et composé de 11 femmes qui étrangement n’a produit que 2 albums depuis.
Symbole d’émancipation, toutes les membres du groupe ont été ou sont toujours officière dans l’armée ou la gendarmerie guinéenne comme Commandant Salematou Diallo à la Bass, Commandant Djenabou Bah au sax, les capitaines Camara aux timbales et aux congas, les lieutenants M'Mah Sylla et Fatoumata N'Gady Keita à la voix...

Bezimbi – Los Camaroes (Cameroun)
Los Camaroes qui veut dire « crevettes » en portugais ! Tu le savais ? Bah j’te l’dis alors.
Et tu sais pourquoi un groupe Camerounais s’appelle Camarões ?
Bah je n’sais pas !
Mais on raconte qu’au 15ème siècle des portugais qui passaient devant les côtes de ce pays, en entrant dans l’estuaire du fleuve Wouri, se sont extasiés de l’abondance des crevettes dans ce cours d’eau et l’ont appelé le Rio dos Camarões.

Assez Fait Cancan – Guy Conquette (Guadeloupe)
Mes amis, prosternez-vous ! Vous écoutez un très grand monsieur de la musique guadeloupéenne : Guy Conquette (aussi orthographié Conquête, Conquet, ou Konkèt).
Ses chansons, porte-drapeau des émeutes de 1967 ("Guadeloup malad"), sont interdites de diffusion sur les radios officielles, à l’époque toujours régies par de très dévoués exécutants.
Décédé en 2012, il était le porte étendard de la musique Gwoka, très vielle musique présente sur l’île depuis la période d’esclavage.
C’était la musique des esclaves, qu’ils agrémentaient du son du Ka, un gros tambour qu’ils fabriquaient en recyclant des barils de salaison.
D’ailleurs l'étymologie du mot « Gwo ka » viendrait de la déformation créole de « gros-quart » (la contenance usuelle des tonneaux à partir desquels les esclaves confectionnaient leurs instruments).

San Sebastian – Orquesta Hermanos Flores (Salvador)
Un orchestre composé de 10 frères et sœurs ! Hé oui ! Ça se passe comme ça au Salvador, Don Andres Rodriguez, père des frères Flores fonde le groupe à la fin des années 60 et fait rentrer peu à peu ses enfants dans le groupe. Comme presque tous les enfants de Don Andrés donc, ils ont dû apprendre le métier de tailleur et de musicien, et avoir ainsi l’héritage nécessaire pour gagner leur vie.

Didali – Kékélé (Congo)
Groupe fondé en 2001 au Congo.
La création de Kekele est une initiative d’Ibrahima Sylla, producteur sénégalais entre les mains duquel sont passés un très grand nombre d’artistes africains au cours des trois dernières décennies. Au début des années 2000, il a l’idée de remettre à l’honneur la rumba congolaise, un genre qui a longtemps fait danser le continent mais a presque disparu au profit du soukouss et du ndombolo. Comme il l’a fait quelques années plus tôt pour la salsa africaine avec Africando, Sylla envisage donc de monter de toutes pièces un groupe basé à Paris. Au départ, il sollicite plus de vingt chanteurs et musiciens auxquels il expose son projet. Cinq d’entre eux sont finalement retenus pour former Kekele, qui signifie "liane" en lingala.

Begue Awa Diop – Kiné Lam (Sénégal)
Voilà une artiste vintage ! Elle sortira ses albums sur support K7 jusqu’en 2004.
Kiné Lam souvent primée comme meilleure chanteuse sénégalaise.
Elle commence d’abord sa carrière artistique en faisant un détour par le théâtre en 77, puis elle fonde le groupe Kaggu en 1989 avec qui elle va lancer sa carrière de chanteuse de Mbalax.

Soo Soo Mungha – Orchestre Abass (Togo)
Le label Analog Africa encore frappé fort en nous proposant de découvrir Orchestre Abass. Ce groupe Togolais n’a sorti qu’une poignée de singles au début des années 70. Notamment deux absolument incroyables sur le label Polydor en 1972.
Les bandes, en très bon état, ont été redécouvertes au Ghana en 2008, par Samy Ben Redjeb, le fondateur de Analog Africa,
Sonorités lourdes, tout orgue devant, Orchestre Abass peut être considéré comme le groupe le plus funky du Togo.

Shalom Malecum – Johnny Pacheco & Pete « El Conde » Rodriguez (République Dominicaine)
Petit morceau de salsa qui commence par « la ciudad de Nueva York, lo mas lindo de este mundo, mas historico e profundo qué creo nuestro señor », et le titre c’est Shalom Malecum... Autant vous dire qu’on ne faisait pas trop dans la laïcité dans les 70’s !

Dancing Time – The Funkees (Nigéria)
Petit détour par le Nigéria avec The Funkees.
Groupe formé à la fin du coup d’État militaire de 1966 qui avait plongé le pays dans une grave dépression.
Tous issus des rangs de l’armée nigériane, ils se sont spécialisés dans ce genre de highlife sauce funky-rock.

Mi Bella Panama – Los Revolucionarios (Panama)
La chanson dit « qu’il est beau mon Panama, il y a plein de jolies femmes » ! C’est d’ailleurs à peu près les seules paroles de cette chanson... Si c’est l’office du tourisme panaméen qui a commandé ce morceau, c’est une mission rondement menée !
Quoi qu’il en soit c’est un très très bon morceau de salsa.

Cœur a moin – Belles Combo (Dominique)
Merengue en République Dominicaine, Méringue en Haïti... le résultat est sensiblement pareil, c’est juste une appellation différente pour deux petits pays limitrophe coincé sur une même île.
Ce qu’on entend là c’est ce qu’on appelle du Kompa dont les origines vont piocher dans la Méringue haïtienne justement.
La Guadeloupe et la Martinique auront la Biguine, au rythme beaucoup plus lent.
Haïti, influencé par son voisin hispanophone développera un tempo beaucoup plus rapide.

Sans Plume, Sans Cape – Eugène Mona (Martinique)
Eugène Mona, ou « le poète au pied nus » comme il était surnommé.
« À 15 ans je ne savais ni lire, ni écrire, ni jouer de la musique, et à 25 ans je faisais tout » comme il aimait préciser.
Un artiste qui gagne vraiment à être connu, dont son talent sera toujours malheureusement sous-estimé, et il en a toujours eu conscience.
Il commence la flûte moderne à 5 clefs et c’est la rencontre avec Max Cilla, maître de la flûte toutoune-bambou (flûte traditionnelle de la campagne martiniquase faite en bambou) qui le fera définitivement épouser inconditionnellement la culture martiniquaise

Bachelor’s Life – Lord Flea & His Calypsonians (Jamaïque)
Un de ceux qui a fait découvrir le Calypso aux US grâce à ses nombreuses tournées qu’il y a fait dans les 50’s.
D’ailleurs, si vous aussi vous avez envie de découvrir le Calypso, c’est le moment agenda.
Et je vous dis que vous êtes gâtés puisqu’à l’Olympia, mercredi 09 octobre, il y a Madame Calypso Rose qui va passer en concert !
Précipité vous. 800 chansons, 20 albums enregistrés... Une institution !

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Episode 12

Comme chaque semaine et tant que c’est possible on accueille de nouveau pays dans notre émission.
Cette semaine 2 nouveaux ! La Guinée-Conakry (va regarder où c’est, sur google map) et la Mozambique (tant que t’es sur google map jettes-y un coup d’œil aussi quand même) !
Encore de drôle d’histoire à vous raconter, plein d’anecdotes intéressantes, et de rythmes succulents... Allé reste, tu le sais qu’on va être bien de toute façon !

22 Novembre – Orchestre Régional de Gao (Guinée-Conakry)
Issu d’une très bonne compilation de Soundway Records réuni sous un même titre. Un pentaptyque (une réunion de 5 albums) qui s’intitule « Afriques Indépendantes », ce morceau appartient à l’album intitulé « Afrique Engagée ».
C’est un morceau écrit à la grandeur de la Guinée-Conakry ancienne colonie française située au sud du Sénégal et du Mali, qui le 21 novembre 1970 a résisté à une tentative de coup d’état que les forces armées portugaises avaient lancé avec l’aide d’opposants guinéen pour renverser le régime d’Ahmed Sekou Touré, premier président Guinéen depuis son indépendance en 1958

Calambre – Conjunto Barbacoa (Colombie)
On dit merci au label allemand AnalogAfrica pour ressortir ces morceaux perdus dans les méandres de la musique colombienne, et pas que puisqu’ils vont puiser dans les archives africaines aussi.
Un travail colossal à la recherche de pépites musicales !
AnalogAfrica qui ne sont pas les seuls, mais qui ré-édite des albums perdus, ou qui souvent crée des compil avec des thèmes particulier, qui peuvent être un style de musique, une région etc... comme celle dont nous venons d’écouter ce titre, intitulée Diablos del Ritmo 1960-1985 : The Colombian Melting-pot.

Mambu Na Nge – Mbilia Bel & Tabu Ley Rochereau (Congo)
Voilà une histoire africaine comme je les aime !
Pendant les années 50 né au Congo belge un des premiers groupes professionnel du pays, « Le Grand Kallé et l'African Jazz », sous l’impulsion de Joseph Kabasele Tshamala, connu sous le nom du Grand Kallé.
Dans ce groupe aux standards de rumba congolaise, sont passés ces deux artistes Mbilia Bel et Tabu Ley Rochereau qui se retrouveront plus tard pour une longue collaboration.
D‘ailleurs en matière de longueur, il est à noter que 99% des morceaux qu’ils ont composé ensemble ne font pas moins de 9minutes. Celui-ci est donc une exception !
On raconte qu’en grand amoureux des femmes, Tabu Ley serait le père génétique de quelques 120 enfants (Y compris du rappeur Youssoupha et de la rappeuse belge d'origine polonaise et congolaise, Shay).
Gourmand ce Tabu Ley.

Choc Vikings – Les Vikings d’Haïti (Haïti)
Pour les connaisseurs !
A ne surtout pas confondre avec les Vikings de la Guadeloupe, et les Vikings de la Martinique !
Chaque île avait sa horde de guerriers sanguinaires ! Oui messieurs-dames vous ne rêvez pas, c’est la vérité vraie
Il existait dans les années 70/80, dans chacune de ces 3 îles, un groupe qui se dénommait « Viking », et qui n’avait aucun lien avec ses homonymes, si ce n’est l’amour de la biguine !

Afic’Ambiance – Bopol Mansiamina (Congo)
Le Soukous, fils spirituel de la rumba congolaise, et Bopol qui en est un des plus digne représentant (tant en carrière solo qu’en groupe, notamment avec « Les Quatre Étoiles »)
À noter que le Soukous, à la manière du rap par exemple, est un style en constante évolution. Le Soukous des années 80/90 que l’on entend ici, n’a que très peu à voir avec le Soukous que l’on peut entendre aujourd’hui.
Les standards de ce style de musique ne sont pas tout à fait arrêtés, et continuent à muter au fil du temps.

Pele Odidja – Mose Se Sengo « Fan Fan » (Congo)
Voilà un exemple parfait de mutation musicale.
On est à cheval entre les 80’s et les 90’s au Congo, moment où la rumba congolaise et en passe de devenir le Soukous.

O Comboio – Kiezos (Angola)
Vous l’avez peut-être reconnu, c’est toujours ce satané bijou de merengue angolais, plus communément appelé « Rebita », et ça ressemble à la Samba brésilienne.
Samba et Rebita ont les mêmes origines... le merengue !

Marry Very Well – Academico and Pimento (Mozambique)
Le Mozambique autre ancienne colonie portugaise, mais où l’on on retrouve moins le créole portugais dans la musique que dans les autres colonies.
Alors ce n’est pas très criant sur ce morceau parce qu’il est chanté en anglais (approximatif j’avoue), mais on le verra sur les prochaines morceaux, un rythme différents et beaucoup moins de langue portugaise par exemple que l’Angola (70% lusophone en Angola, moins de 10% au Mozambique).

When a Man Loves a Woman – Docteur Nico & L’African Fiesta Sukisa (Congo)
Quart d’heure américain à la sauce du Docteur Nico !
Voilà donc en matière de yaourt là on est plus qu’abondement servi.
Un morceau somptueux, formidablement interprété !
Je vous conseille de regarder les lyrics de la version original en même temps que vous écoutez celui-ci... Une phonétique absolument irréprochable.

El Ratón – Cheo Feliciano & Joe Cuba Sextet (Porto Rico)
Magnifique morceau de boléro portoricain !
Vous êtes dans le métro ? Exercez-vous, bouges le popotin ! Le Chachacha c’est 3 temps, la rumba c’est 4 temps et le Boléro c’est 4 temps, mais plus lent !

Odo Adaada – Pat Thomas & Kwashibu Area Band (Ghana)
Le Prince ghanéen du highlife !
Qui a à de nombreuses reprises collaborées avec le king, enfin que moi je surnomme le king du highlife, Ebo Taylor.
Pat Thomas & Kwashibu Area Band sont en concert
Le Samedi 05/10/2019 à 20:00 au New Morning
C’est 7 rue des Petites Écuries dans le 10ème
Château d'Eau ligne 4

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Episode 11

Salut mes p’tits bonbons !
Cette semaine, C’est un shot d’onde latine qu’on vous a concocté !
Au menu une émission100% latino, latino des caraïbes !
Oui parce qu’évidemment on est des esthètes, mais faut pas oublier qu’on est aussi des techniciens !
Alors on est allé vous trouver la crème de la crème.. Costa Rica, Rep Dom, Panama, Venezuela, Colombie, Cuba, Honduras... Tout le monde est là ! Tous les pays hispanophones des Caraïbes sont représentés aujourd’hui.

El Barinés – Luis Silva (Venezuela)
Surnommé « le bariné d’or » dans son pays sans doute parce que Luis Silva a l’élégance d’un prince. Toujours coiffé d’un panama et d’un costume blanc.
Musique traditionnelle des plaines entre le Venezuela et la Colombie, on appelle ce style la « llanera » (de l’espagnol llano = plaine) généralement une formation entièrement composée d’instrument à corde.

Para Ti Mi Boogaloo – Celia Cruz (Cuba)
Úrsula Hilaria Celia Caridad de la Santísima Trinidad Cruz Alfonso mieux connue sous le nom de « Celia Cruz » : la Reine de la salsa et de la rumba !
Sans doute la discographie la plus longue que j’ai jamais vu. Elle a changé 8 fois de label, et affiche un record à 89 albums en 55 ans de carrière. Je m’incline.

Salsa Boogaloo – Sexteto Miramar (Colombie)
Salsa colombienne ! Le premier groupe colombien à jouer de la salsa en 1963.
D’ailleurs c’est sous le nom de « El Conjunto Miramar » qu’ils commencent leur carrière, et ce n’est qu’en 65 qu’ils deviennent le Sexteto Miramar.

Los Vecinos – Anibal Velasquez y Su Conjunto (Colombie)
Los Vecinos qui veut dire... ? Les voisins, bien entendu ! J’espère que vous n’oublierez pas de ressortir ce morceau à la prochaine fête des voisins pour montrer tout l’amour que vous avez pour eux.
En n’oubliant pas de mettre bien bien fort dès les premières notes.

Oye Mujé, Mujé – Abelardo Carbono y Su Grupo (Colombie)
Abelardo Carbono ça commence à devenir connu, mais c’est un type qui est resté pendant des dizaines d’années une petite vedette. Son style de musique plutôt latino psychédélique devient très fort. Et c’est vrai qu’il mérite la notoriété qui commence à être la sienne ! Vous pouvez sans trop de problème vous plonger dans sa discographie c’est du régal.

Borombon – Camilo Azuquita (Panama)
La Salsa ne s’est pas cantonnée à Cuba, la preuve elle a inondé toute la région des Caraïbes.
Après une longue carrière internationale, et des tournées à ralonge, Camilo Azuquita fini par s’installer à Paris et devient une pièce maîtresse du « Duc des Lombards », le célèbre night-club parisien.

Panama Esta Bueno Y... Mas – Los Exagerado (Panama)
Compilation réaliser par le label Soundway toujours adepte de petits bijoux !
La recette est toujours la même, ressortir quelques bons morceaux perdus et oubliés depuis des décennies, le résultat est généralement une tuerie !
La compil c’est « Panama ! Latin, Calypso and Funk On The Isthmus 1965-75 ».

El Saino – Orquesta Sincelejo (Colombie)
Sincelejo ville au croisement de la route 25 et de la route 90, chef-lieu du département de Sucre, dans le nord de la Colombie, à 100km de Caragène. Pourquoi je vous dis ça ? Parce que c’est la pampa !
Et accessoirement, « el saino », ça veut dire pécaris en français. Et un pécari c’est comme une sorte de sanglier, un tout petit cochon sauvage, mais qui vit strictement qu’en Amérique Centrale et du Sud.
Et toi qui est « fluent » en espagnol, tu comprendras qu’il y a une histoire de « saino » qui est en train de se « comer el mais ». Simple, basique ! La pampa quoi !

Son De Los Diablos – Perú Negro (Pérou)
Perú Negro est un ensemble musical afro-péruvien fondé en 1969 pour célébrer et préserver la culture noire et la musique « criolla » (créole) du Pérou.
À la mort de Ronaldo Campos (fondateur du groupe et chanteur dans ce titre) en 2001, son fils Rony Campos a pris la direction de la troupe. Aujourd'hui, le groupe compte plus de 30 membres et une troupe de jeunes, appelé « Peru Negrito ».
Le groupe péruvien a été nommé "Ambassadeur culturel du Pérou noir" par le gouvernement du Pérou et à de nombreuses reprises a été nominé aux Grammy Award.

Descarga Espectacular – Fruko y Sus Tesos (Colombie)
Je ne sais pas qui est le gars qui, du début à la fin, s’explose les doigts sur la percu, mais y a des chances pour qu’il ait fini par perdre l’usage de ses dix doigts, et se soit fait greffer une main en fonte depuis.

No Me Dejes – La Playa Sextet (Colombie)
Je vous l’avais dit que la Colombie était dans cette région une machine musical. Elle produit plus de disque que tous les autres pays réunis dans années 70.
Dans cet exemple on écoute du chachacha, certains reconnaîtront du mambo, quoiqu’il en soit, la machine colombienne prend n’importe quel style de musique, le met à sa sauce, et digère généralement une perles !

Pasión Oriental – Los Destellos (Pérou)
Cumbia psychédélique. Je vous l’avez déjà dit que les péruviens cumbieros de l’époque abusaient beaucoup trop de la coca.
Les seuls cumbieros qui font usage de la guitare électrique avec overdrive & distorsion à bombe !

A Los Sicodelicos – Michi Sarmiento Y Su Combo Bravo
Sans Blas Sarmiento Marimon, dit Michi Sarmiento, probablement la salsa en Colombie n'aurait pas eu l'impact qu'elle a eu pendant des décennies.
Sa figure est incontournable lorsqu'il s'agit de voir comment le folklore, les tropiques et le montuno (son typique de la salsa cubaine) sont combinés dans chacune de ses chansons.
Un maître !
« A Los Sicodelicos » : le compositeur est Jorge Hurtado , voix principale de Michi et de son Combo Bravo .

Como Un Ave – Grupo Celeste & Chacalón (Pérou)
Fusion de rock psychédélique, de lambada, de rythmes de l’Amazonie péruvienne et de Cumbia colombienne, donne ceci : la Cumbia amazónica.
On y parle des coutumes tipiques, des traditions et des croyances et des charmes de la jungle péruvienne.

Palalé Pot – Cantoamerica (Costa Rica)
Un des groupes historique de ce petit pays qui partage ses frontières, entre le Nicaragua et le Panama, mais surtout les océans Atlantique et Pacifique.
Une 30aine d’albums et autant de tournée pour cette formation depuis 1980.

Miguirabana – Grupo Garifuna de Honduras (Honduras)
Les Garifunas sont issus du métissage entre des esclaves africains évadés (les nègres marrons) et les autochtones des Caraïbes (ex : les Arawaks qui était le peuple que Christophe Colomb a rencontré dès son arrivée sur les îles), mêlant certaines traditions africaines avec la culture caraïbe. Leur nom signifie « mangeur de manioc » en arawak. On les nomme quelquefois : Caraïbes noirs.
Essentiellement présent en Honduras où leur présence atteint les 300.000 habitants, ils sont aussi au Guatemala, Belize et Nicaragua.